lundi 23 septembre 2019

Les professions de médecins vétérinaires et de techniciens(nes) en santé animale

Le vétérinaire c'est le médecin des animaux, bien sûr, mais être vétérinaire c'est aussi être le chirurgien, le dermatologue, l'ophtalmologiste, le dentiste, l'orthopédiste, le cardiologue, l'anesthésiste, le pharmacien, etc… et même le psychologue des animaux.

La formation, à la faculté de médecine vétérinaire de l'université de Montréal à St-Hyacinthe, implique l'étude de tous les animaux. Les petits tels que les chiens, chats, furets, lapins, hamsters etc… et les plus gros tels que les vaches, chevaux, porcs, moutons etc…

Pour former un vétérinaire "généraliste" il faut 5 années universitaires à temps plein précédées d'un diplôme d'études collégiales en science de la nature (DEC). Certains poursuivront même ces longues études pour approfondir un domaine en particulier et deviendront des "spécialistes" vétérinaires.

On compare souvent le travail du médecin vétérinaire à celui du pédiatre qui soigne les petits enfants. En effet, les animaux manifestent leurs douleurs ou malaises mais ne l'expriment pas avec des mots, tout comme les bébés humains. Ce qui parfois peut compliquer la tâche du vétérinaire au moment du diagnostic.

On prétend aussi que diagnostiquer une maladie chez un animal est une véritable enquête policière. On examine, on évalue, on fait référence à nos connaissances, on cherche des indices, on fait des tests et finalement, parfois par élimination, on avance des hypothèses. De la plus probable, à la moins évidente ou à la plus rare, c'est ce qu'on appelle le diagnostic différentiel. Et puis, on conseille, on explique, on recommande aux propriétaires des animaux, les meilleures choses possibles pour leur petites bêtes adorées.

Travailler avec des animaux demande de la patience et de la prudence. Ils peuvent être souffrant ou avoir peur et donc réagir en conséquence. Pour examiner et soigner un animal en toute sécurité et efficacement, le vétérinaire est épaulé par son assistant(e), le(la) technicien(ne) en santé animale.

L'équivalent de l'infirmier(e) en médecine humaine, le(la) technicien(ne) aide à la contention des animaux, effectue les prélèvements sanguins, urinaires ou autres et procède aux analyses de laboratoire.

La formation d'un(e) technicien(ne) en santé animale est de 3 années collégiales. Alors que la médecine vétérinaire ne se donne qu'à la faculté de médecine vétérinaire à St-Hyacinthe, le DEC en santé animale est offert dans plusieurs CEGEP au Québec.

Le (la) technicien(ne) a aussi un rôle important au niveau de l'information de la clientèle. Il (elle) est apte à répondre à de nombreuses questions sur la santé, le comportement, l'alimentation et l'hygiène des animaux. Leurs conseils sont pertinents et appréciés des propriétaires d'animaux.

Le (la) technicien(ne) est un(e) assistant(e) essentiel(le) au moment des chirurgies. Il (elle) font la surveillance de  l'anesthésie à l'aide des différents moniteurs, s'occupe de la stérilisation des instruments chirurgicaux et supervise le réveil du patient, entre autres tâches.

Le (la) technicien(ne) voit aussi à l'entretien des divers appareils de laboratoire de la clinique. 

Les professions de vétérinaires et de techniciens(nes) en santé animale sont des métiers extrêmement stimulants. Jamais 2 journées ne sont exactement semblables. Chaque visite d'un animal est unique. Certains de nos patients sont exubérants et enjoués malgré leur problème, d'autres sont craintifs, d'autres encore sont faibles et souffrants. Mais il n'y a rien de plus valorisant pour toute l'équipe d'une clinique vétérinaire que de voir se rétablir un animal grâce à nos soins. La gratitude des propriétaires qui reconnaissent nos efforts et notre amour de la médecine vétérinaire est notre plus grande récompense!

par Joanne Corbeil, dmv, CCRP

lundi 25 mars 2019

Maladies transmises par les tiques et moustiques


Avec la belle saison, nous arrive comme à chaque année, le moustique, notre fameux maringouin et sa non moins  désagréable collègue, la tique.  Outre que ces deux affreux nous empoisonnent la vie estivale c’est surtout à cause de leur rôle de transporteurs de bactéries et de parasites qu’il faut s’en inquiéter.

La maladie du ver du cœur est transmise par un moustique qui s’est infecté en piquant un chien atteint.  Il transporte les larves avec lui et les injecte à un autre animal au moment de sa piqure.  Les larves deviennent adultes et finissent par envahir le cœur et les artères du chien.  Ces vers adultes se reproduisent  et les femelles libèrent de nouveaux microfilaires (bébés vers)  dans son sang.  Alors si un autre moustique pique ce chien, le cycle recommence. 

Même si au départ le chien infecté ne manifeste pas de symptôme,  cette accumulation de vers dans le cœur peut mener à une insuffisance cardiaque et à la mort.

La maladie de Lyme est causée par une bactérie transportée cette fois par une tique.  La tique porteuse qui mord un animal lui transmet la maladie.  Les symptômes de cette maladie sont de la fièvre, une perte d’appétit et des boiteries avec enflures des articulations.  La maladie peut évoluer vers une atteinte des reins et être mortelle.

Heureusement, ces deux terribles maladies peuvent être détectées et si traitées rapidement, les chances de rétablissement sont excellentes. Un simple test avec quelques gouttes de sang nous donne un résultat rapide. 

Dans le cas de la maladie du ver du cœur une médication préventive donnée une fois par mois durant la période à risque (été et automne au Québec) est possible.

Agissez de concert avec nous pour détecter rapidement une infection car une intervention précoce est essentielle à la bonne santé de votre animal. Ainsi, si  votre chien a été exposé à ces maladies nous pourrons rapidement mettre en place un traitement.